L’isolation des murs extérieurs, une riche idée !

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La maîtrise de la consommation du chauffage à la maison passe obligatoirement par une bonne isolation des murs extérieurs. Les études de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de Maîtrise de l’Énergie) démontrent que les pertes de chaleur sont énormes à cause d’une isolation insuffisante. Environ 30 % des calories générées par le chauffage s’échappent par les combles et la toiture. De même, les parois verticales de la maison permettent une déperdition de chaleur jusqu’à 25 % s’ils ne disposent pas d’une bonne isolation. D’après l’Observatoire National de la Précarité Énergétique, 5 millions de ménages soit environ 12 millions de Français vivaient dans la précarité énergétique en 2018. C’est pourquoi il est temps d’agir tout en bénéficiant des aides de l’état.

À travers cet article, nous vous invitons à faire le point sur les différentes techniques. De quels matériaux avez-vous besoin ? Mais aussi, comment établir un budget ? Telles sont les questions récurrentes auxquelles nous apporterons des éclaircissements.

Isolation murs extérieurs
L’isolation doit être prévue dès la construction

Que dit la loi à propos des chantiers d’isolation des murs extérieurs ?

En 2015, la loi sur la rénovation énergétique est votée, mais c’est en 2017 que l’isolation devient une obligation. Ainsi, les bâtiments résidentiels et les locaux à l’usage du secteur tertiaire situés en métropole sont tous concernés.

Quels travaux sont concernés ?

Les propriétaires sont désormais tenus de procéder à une isolation thermique par l’extérieur ou ITE pour toutes les nouvelles constructions. Par ailleurs, la rénovation de toiture, l’extension de la maison et le ravalement de façade sont également soumis à l’obligation de procéder à des travaux d’isolation.

Pour l’ITE, seules les constructions possédant des façades composées à plus de 50 % de parpaing, de bardage métallique, de béton, ou de briques industrielles font l’objet d’une obligation à l’ITE.

Quelles sont les exceptions ?

Par contre, il existe des exceptions et notamment pour les bâtiments anciens dont la façade n’est pas composée de produits industriels. En d’autres termes, la législation ne s’applique pas aux chantiers sur des maçonneries en pierre, bois, terre ou en chaux.

Cependant, il faut aussi distinguer les ravalements mineurs qui ne sont pas soumis à cette législation. Pour que l’obligation soit applicable, les prestations doivent consister à refaire la majorité de l’enduit. Le fait d’ajouter ou de remplacer plus de 50 % d’un parement existant oblige aussi à effectuer une ITE.

Quelles sont les aides financières disponibles ?

Cette loi et ses amendements fixent également le cadre réglementaire pour les subventions énergétiques. Les particuliers qui entreprennent un chantier d’ITE peuvent bénéficier de Ma Prime Rénov’ (ex-CITE), des Primes énergie (CEE), de la TVA à 5,5 % et de l’éco prêt à taux zéro (Eco-PTZ).

Pourquoi procéder à l’isolation des murs extérieurs d’une habitation ?

Ce type de rénovation présente plusieurs avantages. D’abord, ils permettent de diviser la facture d’énergie par deux. En effet, la performance thermique se ressent aussi bien en été qu’en hiver. Durant les mois les plus froids, la déperdition de chaleur est très bien maîtrisée. Et en été, l’inertie des parois permet de garder une fraîcheur appréciable.

Cette régulation se répercute directement sur le budget des ménages, mais aussi et surtout sur le confort général de l’habitation.

D’autre part, la présence d’une couche d’isolation renforce également la longévité du bâti. Ils ne sont plus exposés directement aux UV et aux intempéries. De même, les soucis d’infiltration d’eau et de condensation disparaissent pratiquement grâce à cette couche de protection supplémentaire.

Quels matériaux sont recommandés pour une isolation des murs extérieurs efficace de sa maison ?

On distingue trois grandes familles d’isolants. Chacune possède ses caractéristiques propres et un prix différent. Mais, pour qu’une ITE soit éligible aux aides financières, il faut que les travaux soient faits avec des produits certifiés Acermi (Association pour la certification des matériaux isolants). Ces éléments sont certifiés pour répondre aux critères de résistance thermique admis entre 2,8 et 3,7 m².K/W.

Les composés d’origine naturelle

On distingue notamment les matières comme la ouate de cellulose, la fibre de bois ou le chanvre. Il s’agit de produits écologiques légers et résistants aux conditions climatiques. Par contre, ils sont relativement inflammables. Au niveau des coûts, ils sont généralement plus importants. Comptez, par exemple, 15 euros le m² pour un rouleau de lin ou 40 euros/m² pour une plaque de liège expansé.

Les matières d’origine minérale

Parmi les plus courantes, on trouve la laine de verre, la laine de roche ou encore le verre cellulaire. Il s’agit du type de revêtement à la fois le plus répandu et le plus économique. D’ailleurs, ils s’adaptent aussi parfaitement à une isolation des murs extérieurs et intérieurs. Le tarif au mètre carré s’élève à 5 euros en moyenne sous forme de panneaux ou de rouleaux. Ils ne régulent pas efficacement l’humidité ambiante, mais sont par contre quasi ininflammables.

Les isolants synthétiques et nouvelle génération

Le polystyrène extrudé ou expansé figure parmi les composés synthétiques les plus utilisés. Ils ont l’avantage d’être légers et résistants aux intempéries. Cependant, ils ne sont pas ignifuges : ils ont une certaine propension à s’enflammer facilement lors des incendies. Leur prix moyen est de 10 euros le mètre carré.

Parmi les éléments nouvelle génération, le panneau d’isolation sous vide ou PIV se présente comme une alternative aux produits classiques. Un panneau de PIV est 10 fois moins épais et 6 fois plus isolant qu’un polystyrène extrudé. Son prix : 40 euros/m² aujourd’hui, mais leur vulgarisation devrait faire baisser le prix.

Que faut-il prévoir pour la mise en œuvre d’une isolation des murs extérieurs ?

D’abord, pour la pose des panneaux, le support doit être aussi lisse et propre que possible. Il est conseillé de nettoyer les résidus de l’ancien revêtement avec un jet d’eau sous pression si nécessaire.

Ensuite, prévoyez une colle adaptée et des chevilles ou d’autres dispositifs de rétention pour augmenter l’adhérence sur la paroi.

Enfin, pour le pignon, les angles et les ouvertures, ajustez les découpes du matériau à la forme exacte de chaque élément. Veillez également à poser des joints ou des caches isolants aux endroits susceptibles de former des ponts thermiques.

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