L’isolant thermique, un choix essentiel pour votre projet

  1. Urbel Façade, un façadier de renom à votre service
  2. L’isolant thermique, un choix essentiel pour votre projet

De nos jours, éviter les déperditions de chauffage est d’une grande importance pour tout logement, ancien comme neuf. Isoler par l’extérieur est non seulement respectueux de la réglementation, mais offre également de nombreux bénéfices. Cette opération élimine notamment les ponts thermiques et réduit des fuites de chaleur. Son rôle est également de protéger les murs. Ce procédé peut être recouvert d’un enduit ou d’un bardage. Le choix des matières demeure donc particulièrement important pour la réussite de votre projet. Parmi ceux-ci, la bonne sélection des matériaux isolant thermique extérieur tient un rôle essentiel. URBEL FACADE vous informe dans cet article.

Matériaux pour une isolation extérieur
Vue décomposée de l’enveloppe d’une maison

L’isolation extérieure, c’est quoi ?

L’acronyme ITE signifie « isolation thermique par l’extérieur ». Il s’agit d’une opération pour mieux protéger une infrastructure des fuites d’énergie. Elle est généralement installée dans le cas de la rénovation énergétique d’un immeuble, mais peut aussi être choisie pour une construction neuve. Cette démarche est également la plus adaptée aux bâtiments au style ancien.

La méthode consiste à mettre en œuvre directement un composant ne transmettant pas la chaleur sur les murs extérieurs. Le tout est ensuite protégé par un bardage ou une autre structure de parement. On trouve notamment pour matériaux de protection le PVC, le bois, l’enduit ou la briquette. L’ensemble apporte une haute performance thermique en réduisant les déperditions de manière globale.

Non seulement l’ITE vous permettra de vous conserver au chaud, mais elle donnera un coup de jeune à votre habitation.

Les différents types d’isolant thermique sont fonction de la solution choisie

Plusieurs méthodes existent pour ce type de procédé. Le choix se fait en fonction du style esthétique souhaité mais également du prix associé. Il faut notamment faire le choix entre une pose calée-chevillé, collée ou bien par fixation mécanique. Ces différentes opérations se réalisent avec des produits spécifiques, selon vos ambitions et votre budget. L’option à adopter doit bien évidemment prendre en compte le support, mais aussi l’environnement auquel la structure est exposée.

La mise en œuvre doit se faire selon le CPT ou le cahier des Prescriptions Techniques 3035 V2 du CSTB.

La finition sous enduit

L’installation des murs-manteaux se passe en deux étapes : tout d’abord la mise en œuvre de l’isolant puis sa protection par un enduit. Vous pouvez poser votre système à l’aide d’un collage, d’un chevillage ou d’un mélange des deux. Ce dernier est aussi appelé méthode du « calé-chevillé » ou « fixé calé ». Dans le cas d’une rénovation énergétique, le « calé-chevillé » est obligatoire.

En premier lieu, il est essentiel de fixer comme il se doit le système, souvent présenté sous forme de panneaux. La tenue de ces derniers se fait par un treillis en résine, fibre de verre ou grillagé. La seconde partie consiste en l’application des couches d’enduits. La première couche est alors appelée mortier et la seconde, la finition. Les deux peuvent être en résine, en matière synthétique ou en chaux. L’enduit vous assurera la stabilité et l’étanchéité de l’ensemble de la structure. Vous pouvez également opter pour l’enduit « hydraulique », avec la chaux comme liant. Ensuite vous n’avez qu’à renforcer avec des fibres de verre ou bien avec une couche d’armature métallique.

Matériaux pour une isolation extérieur
Visualisation des déperditions d’énergie d’une maison

Les différents matériaux isolant

Les isolants thermiques les plus souvent utilisés pour une finition sous enduit sont le PSE ou polystyrène expansé, les laines de roche ou de bois. Ces produits présentent chacun des avantages spécifiques.

Le polystyrène expansé est un très bon matériau, naturellement imperméable à l’eau. Par ailleurs, le PSE se place très facilement, car il ne nécessite pas de pare-vapeur. Cela n’est pas le cas de la laine de roche qui est vulnérable à l’eau et à l’humidité, mais par contre très résistante au feu.

La fibre de bois est quant à elle un composant idéal pour la protection phonique, mais régule aussi très bien l’humidité en diffusant la vapeur d’eau. Cette démarche s’utilise parfois en rénovation. On peut la découper sur le chantier ou bien la préfabriquer en atelier. Avec une matière à base de fibres de bois, il est possible de faire une façade solaire. Pour ce faire, il faut ajouter un vitrage à l’aide d’une lame d’air sur le côté extérieur. Cette couche d’élément est souvent utilisée pour rattraper un niveau de planéité inégal.

La vêture et le vêtage

Les parements en vêture se fixent de façon mécanique, que ce soit avec l’existence d’une lame d’air ou sans. Les panneaux seront vissés ou chevillés. Pour une couverture sous vêture, on utilise souvent un composite ainsi que les plaques de parement. Celles-ci sont disposées en sandwich, avec une fabrication en PVC, en aluminium ou bien en acier.

À part son rôle d’isolateur, la vêture contribue également à la protection face aux intempéries et aux aléas climatiques.

Généralement, l’isolant thermique adaptés pour l’extérieur en sous vêtage est le polystyrène expansé ou extrudé, le polyuréthane ou la laine minérale (laine de roche ou de verre). Cette dernière demeure l’une des meilleures matières, malgré sa perméabilité. Le polyuréthane aussi demeure très intéressant, car il propose une épaisseur et un poids réduits, tout en résistant bien à l’humidité. Toutefois on note que les coûts de ce dernier restent plus élevés et qu’il dégage des fumées toxiques en cas d’incendie.

Les matériaux d’isolation thermique extérieure sous bardage

La couverture en bardage est la démarche la plus facile, car il s’agit juste de placer l’isolation contre la maçonnerie. Parmi les parements on retrouve essentiellement les PVC, les composites, l’aluminium et les produits de construction comme la pierre, l’ardoise ou encore la terre cuite.

L’installation d’un système à lames reste la plus courante. Il peut se placer de façon verticale, oblique ou horizontale. Pour sa pose, vous avez juste besoin de pattes métalliques chevillées ou vissées.

On notera l’obligation de mettre entre l’isolant une lame d’air. Elle peut également se situer entre le revêtement et le mur. L’espacement alloué doit être de 15 à 30 mm. Cela assurera la ventilation nécessaire pour éviter les effets néfastes de l’humidité au niveau des entrées et des sorties d’air.

On retrouve essentiellement comme isolant la laine minérale, le chanvre ou le polystyrène expansé.

Les avantages d’une isolation thermique par l’extérieur

L’ITE a pour avantage de préserver le volume de vos pièces. En effet, vous n’avez pas à modifier ou réduire la surface habitable de chacune de vos pièces, alors que la perte de surface est incontournable pour des travaux en intérieur.

Une isolation de façade vous donne également un grand confort de vie été comme hiver. Effectivement, elle contribue à l’inertie thermique de vos murs et retient la chaleur en hiver tout en évitant les surchauffes en bloquant les rayons du soleil. Elle offre donc un confort indéniable été comme hiver. De plus, isoler par l’extérieur réduit les ponts thermiques en créant une enveloppe autour de l’immeuble.

En protégeant votre logement des déperditions d’énergie, vous n’avez plus besoin de climatisation pour modérer et réguler les températures issues des conditions climatiques. Il s’agit donc d’un élément primordial pour réduire une partie de votre consommation, grâce à la limitation de la consommation d’énergie.

Isoler par l’extérieur vous assure aussi une meilleure préservation de votre façade à long terme. En effet, cela vous permet de la réhabiliter aux normes pour améliorer sa longévité. C’est d’ailleurs une bonne solution pour réduire l’apparition des moisissures, car l’installation laisse passer la vapeur d’eau et prévient de toute condensation.

Vous pourrez aussi en profiter pour relooker votre architecture extérieure en jouant sur les différents matériaux d’isolation thermique, textures et couleurs disponibles. Vous aurez alors la possibilité de valoriser votre habitation selon vos goûts. Qui plus est, l’accomplissement des prestations ne dérange pas les occupants de l’habitation. L’ITE améliorera par ailleurs l’étanchéité à l’air et l’optimisation de l’isolation acoustique.

Les inconvénients de cette démarche

L’ITE n’est pas une solution adaptée à tout projet à cause de ses quelques limitations. La première notamment est l’installation assez onéreuse des matériaux d’isolation thermique extérieure. Ce montant s’explique tout d’abord par le prix des fournitures. Mais il correspond aussi à sa complexité de montage, qui nécessite une grande maîtrise. Faire une ITE soi-même n’est donc pas évident, à moins d’avoir une grande expérience en bricolage. Pour que votre chantier s’inscrive dans la durée, faites plutôt appel à des professionnels.

L’ITE n’est pas appropriée pour des petites interventions. Par contre, si vous envisagez d’effectuer des rénovations de façade, ce type d’ouvrage vous aide à économiser sur les travaux de ravalement.

Matériaux pour une isolation extérieur
Collage d’un PSE graphité

Quelques points de vigilance

Afin de bénéficier de tous les avantages évoqués, le respect des règles de l’art est obligatoire. Pour vivre un chantier sans soucis, vous devrez tout d’abord vérifier que les éléments bénéficient d’un ATE ou agrément technique européen ainsi que d’un DTA ou Document Technique d’Application. Posséder ces 2 agréments restent indispensables pour s’assurer d’un travail de qualité.

Autre point de vigilance, l’ouvrage doit démarrer à 15 cm du sol. Cette valeur provient du Cahier des Prescriptions Techniques CPT 3035 qui définit les règles à suivre. Le CPT 3035 définit également la mise en œuvre des composants. Cependant, on peut s’affranchir du respect de cette hauteur de 15 cm si le sol en béton a une inclinaison. Dans ce cas-là, vous pouvez commencer à 2 cm du sol. Ceci afin d’éviter les rejets de pluie sur les matériaux d’isolation thermique par l’extérieur.

Le rail de départ doit en revanche suivre la norme mentionnée dans le CPT 3035. Il sera en galvanisé ou en aluminium et doit respecter les dimensions réglementaires, soit 2,50 m de long au départ. Il sera chevillé en respectant un espacement de 30 cm. L’espacement entre les 2 rails doit d’ailleurs être de 2 mm pour s’adapter à la dilatation des rails.

Le coût d’une opération

Avec les multiples phases nécessaires pour réaliser une ITE de qualité, la charge de travail et donc le coût engendré est important. En moyenne, la fourchette se situe entre 90 de 150 € le mètre carré. Pour une surface habitable de 100 m², il est donc nécessaire de prévoir entre 9 000 et 15 000 €.

Ce tarif inclut les heures et les fournitures. Dans le cas où vous ne disposez pas d’un budget conséquent, nous vous conseillons d’isoler par l’intérieur.

Par ailleurs, le projet pourra être plus complexe et coûteux en fonction de l’accessibilité aux zones de travaux. En effet, si certaines parties sont difficiles d’accès ou si les interventions peuvent affecter d’autres immeubles, il faudra prendre des précautions supplémentaires pour réaliser le chantier.

Le coût de l’isolation extérieur dépend également de la finition choisie. Effectivement, chaque solution possède ses propres difficultés de pose et son prix d’achat de matériaux d’isolation thermique extérieure. On choisira alors un produit adapté pour permettre une baisse des tarifs tout en offrant une bonne performance énergétique.

Le choix du prestataire influera aussi le montant total de votre projet. Il vous faudra alors faire une demande de devis auprès de plusieurs entreprises afin de comparer les prix et prestations proposées.

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres adaptés à vos centres d’intérêts.
Accepter En savoir plus Fermer