Un chantier de rénovation énergétique doit obéir à de nombreuses contraintes. Entre autres, les prestations doivent s’effectuer suivant les normes requises sans exploser le budget. Pour vous aider dans la planification, il est aujourd’hui possible de recourir à des outils informatiques. D’ailleurs, plusieurs sites proposent des calculateurs performants qui vous aident à prendre les bonnes décisions. Parmi les résultats attendus, ils peuvent vous conseiller sur l’isolant le plus approprié à votre projet. Ils peuvent vous donner également une idée assez précise du budget nécessaire suivant les critères de surface et de niveau de finition que vous aurez renseignés. Cet article vous informe sur les simulateurs d’isolation de murs pour les calculs thermiques.
En somme, ces logiciels établissent un devis sur mesure en tenant compte des moindres détails de votre projet. D’autre part, ils comparent les dépenses et parfois même les avantages entre les différentes méthodes d’isolation choisies. Comment analyser les résultats obtenus ? Sont-ils dignes de confiance ? Grâce à cet article, vous en saurez plus sur ces dispositifs pratiques devenus indispensables aujourd’hui.
Combien de types de simulateurs existent-ils aujourd’hui pour le calcul d’isolation des murs ?
On compte aujourd’hui plusieurs dizaines d’outils d’analyse pour les travaux d’isolation. Les plus courants indiquent principalement le coût estimatif du chantier.
D’autres, plus élaborés, vous permettent de faire une comparaison entre les performances thermiques des différents matériaux.
Certains dispositifs plus spécifiques évaluent même le gain thermique potentiel après la pose des matériaux. C’est le cas notamment de ce logiciel.
De l’autre côté, plusieurs programmes proposent également de calculer les montants des diverses aides à l’isolation des façades. C’est le cas d’un outil permettant de définir à l’avance le montant de la prime énergie. De même, celui-ci transmet une estimation personnalisée des aides de l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat).
Ces logiciels sont donnés à titre indicatif uniquement. Par ailleurs, les grands fournisseurs d’énergie comme EDF, Total ou GDF possèdent également des analyseurs intégrés à leur site web. Dans ce cas, il s’agit des programmes pour renseigner et définir les subventions relatives à l’établissement des Certificats d’Économies d’Énergie. En règle générale, ils fournissent au passage un devis estimatif en accord avec votre logement.
Comment fonctionnent ces simulateurs de murs, de prix et de primes à l’isolation ?
Ces programmes basiques informent des ordres de prix des prestations en se basant sur deux facteurs : la surface à couvrir et le type de produit choisi. En général, ils disposent d’une base de données intégrant la liste des matériaux isolants les plus communs. La plupart des logiciels vous proposeront au minimum la laine de verre, le polystyrène expansé, le polyuréthane, la fibre de bois ou encore le liège expansé. Ensuite, la quantité de produits nécessaire est définie en fonction de la surface à couvrir.
Ce genre de devis manque de précision, certes, mais il transmet un ordre d’idée sur les dépenses éventuelles.
L’évaluation du gain et de l’économie d’énergie
L’utilisation des simulateurs de gain énergétique nécessite quant à elle une connaissance plus approfondie de la maçonnerie de votre habitation. Afin de pouvoir établir la résistance thermique totale du revêtement, vous devez renseigner plusieurs détails techniques. Entre autres, il faut préciser la nature des supports : sont-ils en brique, en parpaings, en béton cellulaire ou en brique monomur ? Ou encore quelle est la nature de l’ancien enduit : hydraulique épais ou organique en couche mince ? Ensuite, vous devez indiquer si vous envisagez de procéder à un ravalement de façade et si oui, avec quelle finition.
La résistance thermique ne sera pas la même pour une finition avec bardage métallique ou bois, parement en pierre ou en brique, revêtement en ardoise ou crépi. Bref, la résistance de ces différentes couches entre en ligne de compte pour déterminer la valeur totale avec l’ajout de la couche isolante. Pour rappel, chaque zone climatique possède un seuil de résistance admissible pour une ITE. Par exemple, elle est de 2,8 m².K/W pour les zones H3 et 3,7 m².K/W pour les zones H1, plus froides.
L’évaluation des primes
Enfin, les programmes de calcul des subventions se basent avant tout sur la nature des prestations. En effet, les plafonds de prise en charge sont différents selon qu’il s’agit de la rénovation des façades ou des combles par exemple. Ensuite, vous devez renseigner les détails concernant vos ressources et le nombre de personnes dans votre foyer. Cela leur permettra d’attribuer les bonnes estimations suivant vos paramètres personnels.
Par ailleurs, certains simulateurs de prime énergétique donnent aussi un comparatif sur les différentes options d’isolation de mur. Parfois, les variations du résultat dépendent du matériau choisi ou encore de la méthode. Effectivement, la prise en charge est différente selon qu’il s’agit d’une isolation par l’intérieur (ITI) ou par l’extérieur (ITE). Il faut savoir qu’en règle générale, le coût d’une ITE est 30 à 40 % plus élevé que celui d’une ITI.
Comment interpréter les résultats de calcul de ces simulateurs d’isolation de mur ?
Le prix des travaux obtenus via les calculateurs ne doivent en aucun cas être pris au sens strict. En général, ils affichent une idée approximative du montant des travaux. Mais pour connaître le coût réel, il est préférable de contacter directement un artisan certifié RGE ou Reconnu Garant de l’environnement. En tant que professionnel de la rénovation énergétique, il saura établir un devis détaillé adapté aux spécificités de votre logement.
La plupart du temps, ces outils considèrent le déroulement normal d’un chantier dans leur analyse. Cependant, seule la visite technique permettra à l’artisan de dresser la liste définitive des prestations à entreprendre. En effet, selon l’état du support, un chantier de préparation préalables peut être requis. Peut-être s’agit-il d’enlever un ancien revêtement ou encore il peut être question de procéder à un réagréage avant la pose de l’isolant. Le simulateur ignore également les contraintes techniques comme la mise en œuvre de l’isolation d’un pignon. Les travaux dans ce genre de cas requièrent des échafaudages et du matériel adapté aux interventions en hauteur.