Ravalement de façade définition et conseils

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Faisant rempart à la pollution, aux intempéries et à diverses agressions extérieures, la façade d’un bâtiment se fragilise avec le temps. Y attacher un soin particulier est donc préconisé. Sans cela, vous vous exposez à de couteux désagréments à terme. C’est donc dans ce genre de contexte que la rénovation de façade prend toute son importance. Mais quelle est la définition du ravalement de façade ? Comment faire en sorte que cette opération soit une réussite ? Décryptage.

Ravalement de façade, définition
La définition du ravalement de façade est la remise en état des murs

Définition du ravalement de façade : remise en état des murs extérieurs

Par ravalement, on entend une méthode de restauration. Son objectif premier est la remise à niveau de la devanture d’un immeuble et de ses accessoires apparents. Le but reste de remettre à neuf la maçonnerie et d’y apporter une seconde jeunesse. Ces prestations garantissent leur propreté ainsi que leur imperméabilisation afin qu’ils soient plus sains et durables. Le ravalement a pour but de conserver un équilibre durable pour un bâtiment.

Une telle intervention a ainsi une importance capitale. Effectivement, au fil du temps, le revêtement peut être sujet à des microfissures, des fissures ainsi qu’à des lézardes. Ces malfaçons peuvent alors déboucher sur des remontées capillaires ou des ruissellements d’eau. Le risque est alors d’avoir des dégradations générant des infiltrations. Les salissures s’installent, les mousses et autres micro-organismes prolifèrent jusqu’à délabrer complètement la construction. L’étape du ravalement constitue ainsi la solution par excellence pour pallier ces problématiques. Par contre, il est certain que les coûts générés sont dans la majorité des cas relativement élevés.

Ainsi, qu’on le veuille ou non, il est nécessaire de prévoir au moins un nettoyage tous les 10 ans. Effectivement, les articles L132-1 à L132-5 du code de la construction et de l’habitation (CCH) l’imposent. L’autorité municipale établit un arrêté municipal qui fait sommation. Elle ordonne ainsi au propriétaire la mise en œuvre du chantier.

Soulignons par ailleurs que cette opération se déroule à travers une série de prestations de nature variée, à savoir :

Par définition le diagnostic avant travaux est capital dans un ravalement de façade

Lors de cette phase de préparation, plusieurs points requièrent une attention particulière. Ils devront faire l’objet d’un contrôle des plus minutieux. Effectivement, l’étanchéité et l’état du support sont des points essentiels. Par ailleurs, il faudra comprendre l’origine des dégradations pour la traiter.

Le nettoyage de la façade

La méthode utilisée ici peut être le sablage, le gommage, l’hydrogommage, le peeling, le nettoyage chimique, par nébulisation ou à haute pression.

La réparation et le traitement

Lors de cette phase, on répare bien sûr les fissures et les lézardes, les malfaçons et les imperfections qui mettent en péril la pérennité du bâtiment. Cette étape a bien sûr pour objectif l’imperméabilisation du support. La technique utilisée varie en fonction de la nature des structures.

L’isolation thermique par l’extérieur ou ITE

Bien que l’ITE ne soit pas obligatoire dans le cadre d’un ravalement de façade, elle est par définition fortement conseillée. Effectivement, des supports fragilisés peuvent laisser le froid et l’humidité s’infiltrer en un temps record. Il y a alors des transferts thermiques. Dans un tel cas, l’ITE est la meilleure des solutions. Vous traiterez effectivement à la fois le côté esthétique et le côté thermique. Par ailleurs, avec ce procédé, le chantier ne se fera pas au détriment de la surface habitable à l’intérieur de la maison.

Ainsi, l’ITE est une prouesse qui consiste créer une enveloppe que l’on appelle également mur manteau. Son but est de limiter l’apparition de ponts thermiques. Elle permet également à chaque occupant de profiter d’un confort de vie et acoustique convenable en toute saison.

Rénovation et pose de finitions

Après la mise en place de l’isolant, il y a lieu de le recouvrir le tout d’un matériau de finition. On pourra choisir entre l’enduit, le bardage ou le parement. Dans tous les cas, le remplacement de chaque joint est un geste que l’on ne doit pas oublier si cela est nécessaire.

Ainsi, la réhabilitation de la façade est une opération de maintenance qui requiert une préparation sans faille et un bon savoir-faire. Sans cela, vous ne pourrez jamais profiter des bénéfices en découlant. Du diagnostic à la finition, l’intervention d’un professionnel est préconisée. Pour connaître le montant total de l’intervention, n’oubliez pas de faire une demande de devis. Vous découvrirez le prix mais surtout les différentes étapes du ravalement.

Dans quel cas la déclaration préalable des travaux est-elle obligatoire ?

En plus de la définition du ravalement de façade, il faut intégrer qu’une autorisation administrative peut être nécessaire. En règle générale, les interventions visant à remettre en état la maçonnerie en la nettoyant et en supprimant chaque malfaçon et imperfection qui la fragilise sont dispensés de déclaration préalable. Par contre, cette dispense ne concerne pas tout le monde.

La démarche de déclaration des travaux constitue une obligation légale dans les zones de PLU soumis à une autorisation à la mairie ou dans un lieu protégé. Cela est notamment le cas dans une zone de protection du patrimoine architectural urbain en paysage (ZPPAUP) ou une aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (AVAP). Précisons que pour une intervention entraînant une modification de l’aspect initial externe, l’obtention d’une déclaration au préalable est obligatoire. Quoi qu’il en soit, cette demande est gratuite.

Dans tous les cas, pour la restauration d’une devanture aucun permis de construire n’est requis, sauf si le bien est inscrit au nom des monuments historiques. Néanmoins, il faudra faire une demande d’autorisation de voirie si l’échafaudage mis en place empiète sur le domaine public.

Une obligation de ravalement tous les 10 ans

Au vu de son importance esthétique et du fait qu’il contribue à la protection des passants et occupants, le ravalement est par définition obligatoire tous les 10 ans au minimum. Cela est notamment le cas à Paris et dans les autres communes assujetties à un arrêté préfectoral. Il est donc plus sage de ne pas faire l’impasse dessus. La mairie peut même transmettre une injonction aux bailleurs dont la façade de leur résidence est vétuste. Il en va de même pour ceux qui n’ont pas respecté le délai de 10 ans. Cette injonction les oblige alors à accomplir les prestations nécessaires. Pour le cas des bailleurs, les frais en découlant leur incombent systématiquement. Ils n’ont donc pas le droit de demander au locataire d’exécuter les travaux.

Ravalement de façade, définition
Un ravalement de façade demande de la préparation

Définition de ravalement de façade : Comment se déroule le nettoyage d’une façade ?

Lors d’un projet de réfection, cet entretien ne se fait pas à l’improviste. Cette phase doit se réaliser grâce à différentes méthodes parmi lesquelles on cite par exemple :

  • Le sablage. Cette méthode se fait par projection de sable ou poudre abrasive. Il peut se mettre en œuvre sur des parois en briques, en béton ou en pierre.
  • Le gommage. On projette ici une matière sans abrasion. Ce procédé est moins agressif et se pratique sur support en béton ou brique.
  • L’hydrogommage se fait par projection de poudre et d’eau. Son objectif est l’enlèvement des traces de pollution, le décapage d’une peinture ou l’élimination de résidus. Il se fait sur cloison en briques, béton ou pierre.
  • Le ponçage. C’est une technique par voie sèche qui se réalise sur béton, pierres dures ou marbre.
  • Le peeling est utilisé contre les poussières, salissures noires, pollutions. Il se fait sur paroi en brique ou pierre.
  • Le lavage à haute pression s’obtient par projection d’eau à haute pression. Il convient à tout type de maçonnerie.
  • Le décapage par nébulisation. Ce procédé par ruissellement d’eau est couplé à un lavage à haute pression. Il se fait sur pour tout type de cloison.

Une fois le décapage réalisé, on procède aux étapes suivantes. On retrouve successivement la réparation, la protection et à l’embellissement. L’embellissement pourra s’obtenir avec un enduit monocouche ou crépi, un bardage ou un parement. Pour en savoir plus sur le coût de la main-d’œuvre, hors-taxe ou toutes taxes comprises, une demande de devis s’impose.

L’application d’enduit et d’autres revêtements pour la façade d’une maison

La finition est aussi l’une des étapes qui jalonnent la réfection, le déridage ou le lifting des murs extérieurs. Cela s’opère notamment après la suppression de la saleté qui s’est installée sur la façade, la réparation et les différents traitements. Enduit classique ou monocouche, enduit à la chaux, peinture acrylique restent des choix judicieux. On pourra également opter pour une peinture glycérophtalique, siloxane ou pliolite. Côté bardage on a le choix entre le bois, le PVC, l’acier ou l’ardoise. Sans oublier également le parement. Bref, de nombreuses options s’offrent à vous en termes de revêtements.

Dans tous les cas, un revêtement ne manquera pas dissimuler chaque imperfection. Il contribuera à la rectification de tout défaut esthétique d’une maison, quel qu’en soit le type de maçonnerie ou la caractéristique architecturale. Avec le choix de l’isolation couplée la rénovation, le parement apportera un renfort d’isolation thermo-acoustique. Il renforcera la durée de vie du matériau isolant.

Pour ce qui est du coût, celui-ci varie en fonction d’un bon nombre de paramètres. On y retrouvera en premier lieu le type de matériau utilisé, à savoir sa composition. Néanmoins, la superficie et la difficulté ainsi que l’accessibilité viendront influencer également le prix. Bien évidemment, la pose d’échafaudage est un élément supplémentaire dans le coût global. Vous pourrez directement faire une demande de devis pour bénéficier d’un chiffrage plus précis.

Combiner ravalement et isolation par l’extérieur

Dans la définition du ravalement de façade, il n’est pas implicite de pouvoir faire des économies d’énergie. Lors d’une opération de réfection, l’isolation requiert une attention toute particulière. Chaque détail doit ainsi faire l’objet d’un diagnostic minutieux. Le but étant de déterminer la performance des parois et de déceler toutes les sources de déperdition de chaleur. Ainsi vous améliorerez significativement l’étiquette énergétique de votre résidence et ferez de substantielles économies sur vos factures de chauffage. En même temps, la pose d’un manteau isolant amènera aussi une insonorisation.

Plus performante que par l’intérieur et n’empiétant pas sur la partie intérieure de l’immeuble, l’ITE est loin d’être abordable au niveau du tarif. Qui plus est, elle requiert l’intervention d’une entreprise professionnelle RGE. Comme toute rénovation énergétique, elle est éligible à différentes aides et subventions. On y retrouve la TVA à 5,5%, MaPrimeRénov’ (remplaçant l’ancien crédit d’impôt pour la transition énergétique, les subventions de l’Agence Nationale de l’Habitat ou ANAH et autres Primes énergie (Certificats d’Économies d’Energie ou CEE).

Ravalement de façade à Lyon : les obligations du propriétaire et syndic de copropriété

Comme le stipulent les articles L.132 – 1 à L132 – 5 du Code de la construction et de l’habitation (CCH), en tant que propriétaire, vous êtes dans l’obligation de tenir en parfait état la devanture de votre résidence ainsi que ses accessoires apparents. La législation en vigueur exige que tout bâtiment, maison ou immeuble, doit faire l’objet d’un ravalement, au minimum une fois toutes les décennies. Soulignons que c’est le maire de votre ville lui-même qui réalise l’arrêté municipal imposant l’exécution de ces prestations.

Le propriétaire ou le syndic dispose d’un délai d’une année à compter de la date de réception de l’injonction pour mettre en route le chantier. Passé ce délai, si rien n’est lancé, c’est le maire de la commune qui les mettra en œuvre à leur propres frais. En parallèle, ce dernier se voit infliger une amende de 3 750 €, laquelle peut grimper jusqu’à 7 500€ dans le cadre de récidive. Ce point découle de l’article L152 – 11 du CCH. Pour le cas d’un bailleur, les frais du chantier lui incombent et non au locataire.

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