Isoler son logement par l’extérieur possède de nombreux avantages dont le principal est d’éliminer les ponts thermiques. Néanmoins, il vous faudra non seulement respecter une pose suivant les normes mais également faire un choix d’un matériau de qualité. Parmi eux on retrouve le basique polystyrène expansé, qu’il soit blanc ou graphité, ce produit également appelé en abréviation PSE, demeure l’isolant le plus utilisé. URBEL FACADE vous en explique ici les raisons.
L’isolation par l’extérieur avec un polystyrène expansé
Pour isoler vos murs vous aurez deux possibilités : par l’extérieur (ITE) ou par l’intérieur (ITI). Si des travaux par l’intérieur est le plus répandu, le choix extérieur reste le plus pertinent. Effectivement, en premier lieu l’ITE supprime les ponts thermiques au niveau des nez de dalles. Mais ce n’est pas le seul avantage. En effet, cette solution permet non seulement de faire des travaux en milieu occupé et de ne pas perdre en surface intérieure habitable. Néanmoins, cette solution technique est environ 30% plus chère que par l’intérieur.
Les différents types d’isolants
Dans la famille des isolants thermiques extérieurs, plusieurs choix sont possibles. On y retrouve les classiques du type polystyrène, les laines minérales ou les panneaux en mousse résolique. Par ailleurs, la possibilité d’une matière biosourcé demeure également envisageable.
Le polystyrène expansé ou PSE
C’est le plus répandu. Effectivement, on le voit dans la majorité des chantiers de rénovation énergétique pour des raisons essentiellement économiques. Ce matériau est fabriqué à partir de résidus de pétrole. Peu écologique, il permet néanmoins de recycler ces résidus utilement. Dans cette gamme de produits, le plus répandu est le « blanc » même si le « graphité » se démocratise de plus en plus.
Le PSE blanc
Cette matière est certainement la meilleure car la moins cher et la plus facile à installer. Elle s’achète par plaques en épaisseurs variées. Sa mise en œuvre doit suivre une méthodologie définie dans le document normatif NF DTU 3035. Le matériau lui-même est également normé. Effectivement, les solutions d’ITE doivent durer dans le temps et affronter les intempéries en toute quiétude.
Ainsi, le polystyrène expansé doit être posé en décalé. Le but de ce mode d’installation est d’éviter la fissuration du système par la suite. Par ailleurs, ces panneaux doivent se mettre en œuvre en mode collé dans le cadre d’une construction neuve et en « calé-chevillé » pour une rénovation énergétique. Dans ce procédé de fixation « calé-chevillé », les plaques se fixent à la fois avec des plots de colle et un chevillage. La disposition de ces plots de colle et de ces chevilles doivent suivre une méthode bien définie. L’avantage de ce produit réside dans sa simplicité de fixation. De plus, il se ponce facilement pour garder des jonctions jointives.
Une fois les plaques fixées, elles seront consolidées à l’aide d’une trame de renfort marouflée dans un sous-enduit. Par la suite, on appliquera un enduit de finition suivant le coloris souhaité.
Le PSE graphité
Il a la particularité d’être gris souris. Comme son nom l’indique, du graphite se retrouve dans la composition de ce polystyrène extrudé. Cet ajout permet d’améliorer les caractéristiques thermiques des plaques. L’avantage réside dans le fait que l’on peut diminuer sensiblement l’épaisseur de l’isolant à caractéristique équivalente. Ainsi, avec ce matériau, l’épaisseur peut être diminuée de l’ordre de 20%. Cependant, le polystyrène expansé graphité demeure plus cher, de l’ordre de 30%. Par ailleurs, ce matériau est plus sensible aux UV et, lors de l’installation, il nécessitera un chevillage même pour une construction neuve.
Les laines minérales
Dans cette famille les laines de verre et de roche sont les plus connues.
La laine de verre
Elle est classiquement utilisée au niveau des isolations sous bardage. Elle est facile de mise en œuvre et bon marché. Néanmoins, elle ne peut pas être utilisé pour une ITE en finition enduit.
La laine de roche
Cet isolant thermique se fabrique à partir de composants naturels. En effet, le basalte, issu de l’activité volcanique, rentre dans sa composition. Ce matériau demeure largement plus onéreux que le polystyrène expansé graphité. On appréciera par contre sa tenue au feu sans aucune commune mesure par rapport aux produits classiques. Sa pose reste par contre complexe et son prix de mise en œuvre par conséquent plus élevé.
La mousse résolique
Elle reste une bonne alternative entre les systèmes présentés précédemment. Ses caractéristiques et son prix sont en effet médians à ces 2 systèmes. Elle possède par ailleurs une bonne tenue au feu. Les panneaux de mousse résolique se posent en mode calé-chevillé dans le neuf comme dans la réhabilitation. Contrairement au PSE graphité, ils ne peuvent se poncer ce qui rend l’installation plus difficile.
Les isolants thermiques biosourcés
Ces composés ont bien évidemment le vent en poupe pour leur côté naturel. Néanmoins ils coûtent assez cher et peuvent avoir des performances dégradées. Il vous faudra être vigilant si vous désirez obtenir des subventions dans le cadre de votre projet de rénovation énergétique. Quoi qu’il en soit, le choix d’une matière biosourcée doit être avant tout militant. Dans ces éléments écologiques on a par exemple la ouate de cellulose, les fibres de bois et la laine de mouton.
Profitez des aides financières pour la rénovation énergétique de votre habitation
Une maison moins énergivore commence par un habitat bien isolé, que ce soit pour les combes perdus ou les murs. Depuis quelques années, l’état vous aide dans vos projets. Effectivement, en suivant certaines conditions, vous pourrez bénéficier d’une aide financière appelée MaPrimeRénov’. Même si cette subvention se détermine en fonction de votre revenu fiscal, elle reste intéressante. Elle s’obtient néanmoins dans le respect de certaines règles dont l’une est la résistance thermique. Pour le polystyrène expansé, cette obligation se traduira par l’installation de panneaux en épaisseur de 14 cm pour le PSE blanc et de 12 cm pour le graphité. A cette prime versée par l’ANAH, s’ajoute les aides liées aux Certificats d’Économie d’Energie. Ces subventions sont liées aux mêmes conditions de respect des caractéristiques techniques demandées pour le PSE.