Comparaison isolation intérieure et extérieure

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Pour réduire votre facture de chauffage et améliorer le confort de votre logement, il est indispensable de mettre en place une bonne isolation. Elle est la garante de votre bien-être toute l’année, afin de rester au frais l’été et bien au chaud l’hiver. Elle favorise la réduction jusqu’à 50% de vos dépenses de chauffage et d’apporter une plus-value à votre bien immobilier. Mais avant d’engager les travaux, il demeure avant tout essentiel de choisir la technique à utiliser : isolation par l’extérieur (ITE) ou par l’intérieur (ITI) ? Pour que vous puissiez faire le bon choix, intéressons-nous de plus près aux spécificités de ces deux procédés. Voici ce que l’on peut dire sur la comparaison de l’isolation thermique des murs intérieurs et extérieurs.

comparaison isolation intérieure et extérieure
Les comble, un espace à ne pas oublier

Comparaison isolation : Quelle partie de la maison isoler par l’intérieur ou par l’extérieur ?

Le but principal est de faire barrage aux échanges entre l’intérieur et l’extérieur. Effectivement, cela permet à la chaleur ou le froid de ne pas gêner les occupants et de réduire les dépenses en matière de chauffage et de climatisation. De plus cela participe également à isoler phoniquement la maison. Atténuer les bruits provenant du dehors participe également à améliorer votre bien-être. Enfin, elle protège également le bâti de l’humidité et des moisissures qu’elle engendre.

Les déperditions d’énergie proviennent de différents points. La toiture est par exemple responsable d’une grande partie d’entre elles (30%), mais aussi le parois opaques (25%), le renouvellement de l’air (20%) les vitres (13%), les sols (7%) et les ponts thermiques divers (5%). Pour chaque zone à traiter, il est nécessaire de se demander s’il faut procéder par une ITE ou une ITI.

La toiture

Il est possible d’intervenir par l’intérieur ou par l’extérieur pour isoler cette partie de bâtiment. La première option est la plus abordable. En cas de combles perdus, il est alors possible de réaliser un soufflage de laine de verre ou de roche à la machine dans les coins inaccessibles. En revanche, si les combles sont atteignables, vous pouvez dérouler une ou deux couches de rouleaux de laine minérale entre les solives.

Si vos combles sont aménagés, vous pouvez installer des panneaux semi-rigides. Vous les installerez entre les fermettes de la charpente, que vous pourrez ensuite recouvrir de plaques de plâtre peintes. Si vous souhaitez préserver la charpente apparente, une ITE ou sarking, est plus adapté. Ce procédé limite parfaitement les ponts thermiques. Néanmoins cette méthode extérieure demeure excessivement chère et fait tourner la comparaison d’isolation thermique des murs en faveur de l’intérieur.

Les parois opaques

Un chantier sur la face externe est le plus recommandé pour isoler les murs car elle demeure la plus efficace, en éliminant tout risque de pont thermique. Elle offre aussi l’avantage de préserver le volume habitable. La technique consiste à placer des panneaux semi-rigides de polystyrène sur les murs à l’aide d’un châssis métallique. Par la suite on les recouvre par un parement de finition (bardage ou enduit). La méthode extérieure a de nombreux avantages.

Les sols

Les sols sont responsables que de 7% des déperditions d’énergie dans une maison. Néanmoins il reste essentiel de les isoler. En effet, nos pieds sont constamment en contact avec le plancher. Ces prestations permettent d’éviter un sol froid. Dans ce cadre, l’ITI est l’unique solution possible. Elle est mise en œuvre au niveau de la sous-face du plancher.

Pour ce qui est des vitres, vous pourrez utiliser du double ou triple vitrage.

Comparaison des techniques de pose d’isolation thermique des murs

L’ITI est la technique la plus abordable au niveau du prix et aussi la plus facile à mettre en œuvre soi-même. On choisit souvent cette solution pour préserver la devanture. Il est possible de fixer des panneaux composés d’isolant et de plaque de plâtre au mur, par collage ou par vissage. Vous pourrez également placer le matériau entre la paroi et l’ossature et enfermer l’ensemble d’une plaque de plâtre, afin de faire passer les câbles électriques et dissimuler les imperfections de la surface de paroi.

Il y a possibilité de choisir entre plusieurs procédés pour l’ITE. Vous pourrez notamment coller le panneau puis le recouvrir d’un enduit armé puis d’un enduit de finition. L’autre solution consiste à fixer de la laine de roche ou du polystyrène sur le support, puis à le recouvrir d’un bardage ou d’une ossature et enfin d’un parement extérieur.

La réglementation thermique

Chaque construction doit se conformer à une réglementation en vigueur, qui n’est autre que la RT 2020. Cette dernière limite la consommation énergétique des logements neufs à 50 kWh/(m².an). Elle préconise principalement une conception et des produits plus performants et l’utilisation d’équipements présentant une plus grande efficacité énergétique.

Pour l’existant, la RT Existant vise à améliorer la performance énergétique des habitations en cas de rénovation, en imposant des valeurs minimales. Elle s’applique en cas de travaux sur la structure de la construction (ITE, ITI, vitres…), de changement ou d’installation de système de production d’eau chaude, de chauffage ou de climatisation, de ventilation, d’éclairage.

Comparaison des matériaux isolant thermique

Le choix de l’isolant reste primordial pour assurer une bonne efficacité. On retrouve trois grandes catégories sur le marché :

  • Les laines minérales, de verre et de roche. Elles présentent un bon rapport qualité-prix et sont résistantes au feu. Mais elles ne sont pas vraiment intéressantes sur le plan écologique (faible taux de recyclage et émission d’énergie grise importante). Elles sont aussi peu efficientes en été.
  • Les matériaux synthétiques, comme le polystyrène expansé et extrudé ou le polyuréthane, qui sont souvent utilisés dehors. Ils sont peu chers et sont résistants à l’humidité et à la compression. Issus de la pétrochimie, ils présentent par contre un mauvais bilan environnemental, sont peu performants en été et émettent des gaz toxiques en cas d’incendie.
  • Les produits bio-sourcés, parmi lesquels on retrouve ceux d’origine végétale comme le bois, le liège, le lin, le chanvre ou la paille, ou d’origine animale comme le mouton. Cette famille regroupe aussi les matériaux issus du recyclage comme l’ouate de cellulose, fabriqué à partir de journaux recyclés. Ils sont écologiques et efficaces, mais souvent chers.
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Vue éclatée d’une enveloppe globale

Le cas des travaux de façade

Si vous effectuez un chantier important au niveau de la façade (touchant plus de 50% de celle-ci, hors ouvertures), vous serez également dans l’obligation de l’isoler. C’est valable autant pour les habitations que les bureaux, les bâtiments commerciaux, les hôtels ou encore les immeubles d’enseignement.

Un ravalement peut par exemple concerner le changement de l’enduit ou du parement existant. Dans ce cadre, l’isolation de la façade est mise en œuvre. Ainsi, on réalisera une enveloppe autour du bâtiment pour en améliorer la performance énergétique. Cela peut s’effectuer par la pose d’un bardage ou de plusieurs couches d’isolant recouvertes d’un enduit de finition.

Lorsque l’on fait la comparaison, l’isolation thermique des murs par l’extérieur de présente comme la solution la plus intéressante. Ce choix reste valable tant en construction qu’en rénovation pour protéger le bâtiment des changements de température. Plus coûteuse, elle permet néanmoins d’isoler la toiture et les murs et de répondre aux contraintes imposées par la réglementation en vigueur.

Réaliser ces prestations en même temps qu’un ravalement de façade représente un atout considérable. Cela permet de ne pas gêner les habitants durant le chantier et de garder intacte la surface intérieure. En revanche, en raison du changement de l’aspect du bâti, elle peut aller à l’encontre des règles d’urbanisme en vigueur. Dans ce cas, certaines communes peuvent l’interdire.

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